Le gluten : ami ou ennemi ?

Mon expérience personnelle avec le gluten :

J’ai longtemps pensé que si j’étais en surpoids c’était à cause d’un élément extérieur ou un type d’aliment particulier, alors je me suis mise en tête de trouver ce que c’était dans le but de l’éliminer. J’ai ainsi par période éliminé totalement le sel, puis le sucre, puis les glucides, puis les fruits et enfin le gluten.

J’ai ressenti une amélioration pour chaque aliment que j’avais éliminé, je pensais alors être sur la bonne voie mais cela ne se voyait pas sur la balance. Pourtant j’étais convaincue qu’il existait un coupable à tout ce surpoids ! C’était vrai il y en avait bien un, et je le regardait dans le miroir chaque matin, mon ennemi c’était moi.

Trop aveugle pour admettre que ce sont mes habitudes alimentaires, que j’avais choisies, qui me causait tant de souffrances. La vérité c’est que je mangeait trop sucré, trop salé et que les glucides raffinées étaient présent à chaque repas. C’est moi qui mettaient en excès  ces aliments dans mon corps mais je ne voulais pas m’avouer que la faute venait de moi et de rien d’autre. Tout remettre en question n’est pas facile quand on est accro à la nourriture comme je l’étais.

Lorsque je suis devenue végétalienne, que j’ai arrêté de m’intoxiquer aux produits laitiers, à la protéine en poudre, à la viande, aux poissons, aux œufs et à l’huile, les choses ont changées comme jamais je n’aurait pu l’imaginer. Le sucre, le sel et le gluten n’y était pour rien, c’était l’accumulation de tout le reste qui me rendait malade.aliment-transforme-vs-aliments-non-transforme

Avec du recul je me suis rendue compte que suivre un régime sans gluten n’est pas vraiment une solution. Si l’on ressent un réel mieux être malgré tout c’est tout simplement qu’inconsciemment lorsque que l’on élimine le gluten on consomme plus d’aliments entiers naturels comme les fruits, les légumes, le riz, les pommes de terre etc. Ce type d’alimentation fait du bien à tout le monde, le système digestif fonctionne beaucoup mieux avec plus d’aliments riches en vitamines, en minéraux, en eau et en fibres, on se sent aussi beaucoup moins fatigué et déprimé pour les mêmes raisons.

Aujourd’hui je le voit très bien lorsque je mange par envie un aliment contenant du gluten, je retiens un peu plus d’eau que d’habitude mais cela passe très vite. D’ailleurs je ressens même mille fois moins de désagréments qu’avant mon végétalisme. Choisir des céréales (riz, avoine, quinoa, millet, sarrasin etc) issues de l’agriculture biologique aide beaucoup aussi. Ceci bien-sûr est mon expérience personnelle, mon ressenti vis à vis de ce sujet. Je suis consciente qu’il existe réellement des personnes cœliaques et pour qui le gluten peut être fatale.

Je pense aussi qu’avec cette folie du sans gluten, on le diabolise plus qu’il ne le faut en s’auto-diagnostiquant sans plus de cérémonies. Le marché du sans gluten est énorme financièrement, c’est pour cela que vous trouverez toujours de bons articles ou de bonnes pubs pour vous dire que c’est le mal, pour vous donner envie d’acheter des produits exempts de gluten. Afin de vous aider à y voir plus clair j’ai traduit l’article du Docteur McDougall qui aborde plus en détails ce sujet, en espérant de tout mon cœur que cela aide quelques personnes.


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Les régimes sans gluten connaissent un boum sans précédents et pourtant si l’on est pas atteint d’une maladie cœliaque, suivre un régime sans gluten n’a aucun sens. Que se soit pour perdre du poids ou bien pour se sentir mieux, des millions de personnes risquent en retour de tomber plus souvent malade et même de prendre du poids, en consommant des produits estampillés « sans gluten ».

15 à 25% des consommateurs veulent des aliments certifiés sans gluten ce qui représente sur le marché 2.3 milliards d’euros à prendre !

Voici trois problèmes liés à la consommation de blé :

-LA MALADIE CŒLIAQUE :

Chez les personnes génétiquement prédisposées, cette maladie est le résultat d’un intestin endommagé causé par la consommation de gluten que l’on trouve dans le blé, l’orge et le seigle. Il y a alors une malabsorption car l’intestin grêle ne peut absorber efficacement les nutriments nécessaires. Les diarrhées, les douleurs abdominales, les flatulences, une perte de poids et une sensation de faiblesse sont alors fréquents. Le gluten ayant endommagé la barrière intestinale celui ci devient perméable.

Syndrome de l’intestin perméable :

La muqueuse de notre intestin grêle est un immense filtre dont la surface est équivalente à celle d’un terrain de tennis. Son rôle primordial consiste à autoriser le passage des nutriments essentiels (vitamines, minéraux, acides aminés, etc.) tout en empêchant la pénétration de micro-organismes pathogènes, déchets métaboliques et autres substances toxiques dans la circulation. Les cellules de cette muqueuse intestinale sont collées entre elles par une structure appelée « jonction serrée » afin de former une barrière sélective et bien étanche.

Cependant, lorsque la muqueuse intestinale est altérée et que les jonctions serrées sont agressées, ces dernières se distendent et l’étanchéité de la muqueuse n’est plus assurée. La porosité intestinale s’installe et l’intestin devient alors une véritable « passoire », laissant s’infiltrer dans la circulation sanguine et lymphatique, des éléments pathogènes qui n’auraient jamais dû s’y retrouver.

Source Clinique Atma (Québec) , santé holistique.

Une fois endommagée, les protéines étrangères issue des microbes et de la nourriture sont indistinctement autorisées à passer à travers la paroi intestinale, causant toutes sortes d’ennuis. Les personnes atteintes de la maladie cœliaque non traitées ont de deux à six fois plus de risques de mourir (principalement en raison d’une augmentation du risque de lymphome), et un plus grand risque de souffrir de maladies auto-immunes, comme le diabète de type 1 et la thyroïdite (menant à l’hypothyroïdie).

Le diagnostique définitif de cette maladie se fait par une biopsie de l’intestin montrant les dommages causés à muqueuse intestinale (atrophie des villosités). Des tests sanguins (anticorps anti-endomysium et anticorps anti-transglutaminase tissulaire) aident à soutenir le diagnostic. Le traitement est alors une adhésion à une alimentation stricte sans gluten.

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– L’ALLERGIE AU BLÉ :

On reconnait l’allergie au blé grâce à deux symptômes récurrents: l’asthme et la rhinite (nez qui coule) lorsqu’on est en contact avec de la farine par exemple. Cette allergie peut provoquer et contribuer à de nombreux autres problèmes comme l’arthrite inflammatoire par exemple.

-L’INTOLÉRANCE AU BLÉ:

Depuis peu une nouvelle catégorie de problème liée à la consommation de blé à été reconnue :  on l’appelle l’intolérance au gluten non cœliaque. Cette forme d’intolérance au gluten est diagnostiquée quand les deux autres catégories ont été exclues. Les symptômes sont des douleurs abdominales, des ballonnements et des diarrhées. Beaucoup de personnes parlent aussi de maux de tête, « d’esprit brumeux », de dépression, de fatigue, de crampes musculaires, des douleurs articulaires, d’engourdissements et d’éruptions cutanées suite à la consommation de blé.

Malheureusement beaucoup de personnes pensent être dans cette catégorie et préfèrent rejeter la faute sur le gluten plutôt que de remettre en question tout leur régime alimentaire. Une grande majorité sont simplement malades à force de manger de la viande, des produits laitiers, des huiles végétales et autre cochonneries. Blâmer le gluten ou le blé pour tout nos maux n’a aucun sens et par conséquent baser tout nos efforts sur une alimentation sans gluten n’est pas la bonne solution. Les bienfaits ressenti lors de ce changement alimentaire est simplement dû au fait qu’on élimine plein d’aliments qui ne sont pas sains, et non parce qu’ils contiennent du gluten.


Le sans-gluten peut cacher une alimentation pauvre en glucide

Le populaire régime « sans blé » créé par le médecin américain William David (Wheat belly) n’a fait qu’accroitre la diabolisation du gluten. Le sous-titre de son livre est d’ailleur « Abandonnez le blé, perdez du poids et retrouvez la santé. » Tout en ne citant aucunes de ses sources concernant ses recherches et en ignorant les preuves scientifiques essentielles sur le sujet, le très médiatisé docteur David a réussit à convaincre que le blé était responsable de l’obésité. Il dit même « Le blé moderne est un poison, il provoque le diabète, les inflammations, les maladies cardiaques et l’augmentation de la pression artérielle » il poursuit en affirmant sur une grande chaine « Éliminer le blé guérira les personnes atteintes de ces maladies et ils n’auront plus besoin de leurs médicaments ».

Le docteur David à réussit à sensibiliser la population sur la qualité du blé moderne ce qui est une bonne chose, malheureusement la solution qu’il propose n’est pas réelle, et est très éloignée de ce que nous dit la science pour guérir de l’obésité et des maladies qui en découlent.

Mon type d’alimentation riches en glucides a été aussi l’alimentation de beaucoup de personnes à travers l’histoire humaine. Une majorité des civilisations anciennes et modernes consomment essentiellement du blé, de l’orge et du seigle sans connaitre l’obésité et les maladies qui l’accompagnent.

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Tout en exagérant les avantages d’un régime sans blé, le docteur David montre clairement son accord avec les régimes pauvres en glucides caractérisé par les populaires régime paleo ou bien Atkins. Il recommande même de manger en quantité illimitée des œufs, du fromage, des produits laitiers, de la viande, du poisson, du poulet, des huiles végétales et de réduire ou supprimer les aliments dit « de confort », qu’ils contiennent du gluten ou non comme le maïs, le riz, l’avoine, le quinoa, le millet, le sarrasin, les pommes de terre et les haricots secs. Les prescriptions du docteur David pour remplir nos assiettes avec des aliments riches en graisses, ces mêmes aliments réservés autrefois aux tables des gens riches tel que les rois et les reines, sont en faite la cause même de l’épidémie d’obésité que l’on connait de nos jours, et non pas la solution.

Une organisation mondiale à but non lucratif ( l’AACC /American Association of Cereal Chemists), regroupant plus de 2500 scientifiques et chimistes spécialisés dans les céréales et les produits qui en découlent sont aussi en total désaccord avec le docteur David et ont répondus avec une analyse scientifique de quelques unes de ses soi-disant « recommandations »(lien de l’analyse, en anglais).


Alimentation sans-gluten et prise de poids

Les patients atteints de la maladie cœliaque souffrent généralement aussi de malnutrition à cause des dommages dûs au gluten sur leur intestin. Après élimination du blé, de l’orge et du seigle, le systéme gastro-intestinal guérit dans la majorité des cas et c’est seulement alors que l’assimilation des calories et des nutriments se fait à nouveau efficacement. La prise de poids peut alors être observée chez les patients cœliaque en insuffisance pondérale.

Cependant, certaines personnes atteintes de la maladie cœliaque sont en surpoids ou en obésité avant même de commencer une alimentation sans gluten. On pourrait alors s’attendre à ce que les restrictions alimentaires imposées par un régime strict sans gluten entrainent une perte de poids. Malheureusement, le gain de poids avec une alimentation sans gluten est un phénomène fréquent chez les adultes et les enfants en surpoids souffrant de la maladie coeliaque.

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En 2012 une étude sur 1018 patients diagnostiqués cœliaques par biopsie a révélé les résultats suivants : une prise de poids générale dont 16% d’entre eux sont passés d’un IMC (Indice de Masse Corporelle) classé normal ou faible à un IMC classé en surpoids. De plus 22% des patients déjà en surpoids au moment du diagnostique ont commencés à prendre du poids dès le début de leur alimentation strict sans gluten. (Étude ici, en anglais).

Pour aller directement au point que tout le monde attend de cet article, il n’y a pas de rapport publiés montrant qu’un régime alimentaire sans gluten conduit à une perte de poids chez les personnes non coeliaque ou intolérantes au gluten.

En 2011 l’Académie de la Nutrition et de la Diététique dit clairement qu’il n’y a aucune preuve scientifique étayant le fait qu’une alimentation sans gluten puisse favoriser la perte de poids. (pdf ici, en anglais)

La raison principale de cette prise de poids non désirée chez les personnes qui achètent des produits sans gluten est que ces produits contiennent souvent plus de calories, de gras, de sucres et moins de nutriments importants (fibres alimentaires, glucides complexes, vitamines et minéraux) que leur version d’origine contenant du gluten. N’importe qui peut voir la folie qu’il y a dans le fait de consommer des gâteaux, des tartes, des biscuits etc sans gluten et espérer une perte de poids et une meilleure santé en retour.

Un simple tour dans votre magasin bio ou supermarché et vous trouverez au moins un rayon entier consacré aux produits sucrés sans gluten. Regardez les ingrédients et vous verrez que bien souvent le blé est remplacé par une autre farine mais aussi par des graisses, des huiles, des sucres simples, des produits laitiers et des œufs.

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Quand un diététicien expert bien informé sur les choix alimentaires appropriés concernant une alimentation sans gluten saine déconseille toute la junk food sans gluten et reste à l’écoute de son patient très souvent la perte de poids peut alors être accomplie correctement. Dans une autre étude, des patients cœliaques en surpoids et obèses ont été orientés vers une alimentation sans gluten de haute qualité, c’est à dire avec des aliments entiers naturellement dépourvus de gluten comme les fruits et les légumes ainsi que des céréales comme le quinoa et le sarrasin. Ces patients correctement conseillés ont perdus leur poids excédant de manière constante.(l’étude ici, en anglais)

Il y a malheureusement très peu de diététiciens et médecins disponibles pour une bonne gestion de la maladie coeliaque.


Cette tendance nuit finalement plus aux patients cœliaques

Si vous êtes l’une des rares personnes atteinte de la maladie cœliaque, éviter le gluten est essentiel pour votre santé. Vous ne pouvez pas tricher !

Avec la popularité du mode de vie « sans gluten »pour des raisons non diagnostiquées médicalement, l’importance de cette restriction alimentation pour ceux qui en ont réellement besoin à diminué. Les serveurs dans les restaurants deviennent habitués aux clients qui demandent des plats « sans gluten », puis à défaut d’opposition lorsque quelques miettes de pain au blé complet ce trouve sur une soupe pour la décoration, les chefs et les serveurs en déduisent donc que si le blé, l’orge ou le seigle n’a pas causé la détresse apparente des clients précédants dans 99% des cas, c’est que ça ne doit pas être si important que ça. Malheureusement cela est vital pour les 1% restant.

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Exemple au Canada

Si vous pensez souffrir de la maladie coeliaque alors faites vous tester auprès de votre médecin. Éviter les aliments contenant du gluten devient une restriction à vie. Si vous n’êtes pas sûr de votre diagnostique, mais que vous pensez que le gluten vous cause réellement des soucis alors passez sur une alimentation végétale riche en glucides complexe et sans blé, sans orge ou seigle. Par exemple, vous pouvez concentrer votre alimentation sur le riz, le maïs, les patates douces, les pommes de terre, les haricots secs, les fruits et les légumes. Ainsi vous pourrez effectuer un diagnostique vous -même, et si vous ressentez une grande amélioration des symptômes suite à un régime sans gluten, n’hésitez pas après quelques temps et avec précautions à réintroduire un aliment suspect et a voir ce qui se passe pour confirmer votre diagnostique.

Si vous êtes malade, en surpoids, non-coeliaque, non-intolérant ou non-allergique au blé alors je vous recommande fortement d’inclure des bonnes sources de glucides complexes comme l’orge, le blé et le seigle dans votre alimentation, car ces aliments sont connus pour  leurs bienfaits sur la santé et pour favoriser la perte de poids.

Liste des aliments glucidiques tolérés par les cœliaques :

  • Céréales : amarante, sarrasin (ou kasha), maïs, millet, quinoa, riz, sorgho, teff, riz sauvage, avoine*.
  • Tous les légumes racines : pommes de terre, ignames, patates douces, manioc etc.
  • Toutes les légumineuses **: haricots sec, pois chiches, lentilles, pois, le soja etc.
  • Tous les légumes.
  • Tous les fruits.

* Plusieurs études ont démontrés que l’avoine est exempt de protéines toxiques et peuvent être tolérés par la plupart, mais pas par toutes les personnes cœliaques. Cependant les produits à base d’avoine commercialisés sont très souvent contaminés par le blé (contamination croisées dûes au fait que le produit a été fabriqué dans une usine produisant aussi des aliments contenant du gluten, les produits portent alors la mention « traces de gluten »)

** Les légumineuses créent des gaz supplémentaires causant parfois des ballonnements et de l’inconfort au niveau de l’intestin. Cette réaction peut être confondue avec les symptômes de la maladie coeliaque ou de la sensibilité au gluten.

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Extrait de l’avis du Docteur Thomas Campbell :

Il est facile d’avoir des préoccupations et des questions sur les dangers potentiels liés à la consommation de blé. C’est même une préoccupation commune partout ou je vais. Les médias affichent en gros titres leur crainte que le blé soit LE responsable de toutes nos maladies et affections courantes. A la lecture de quelque-uns des livres best-sellers sur le sujet, on pourrait penser que si nous mangions tous sans-gluten, nous serions tous minces, en bonne santé et bien sûr sans aucune maladie.

Je vais vous expliquer pourquoi j’ai de sérieux doutes concernant le gluten. Je pense que les choses vont beaucoup trop loin dans cette lutte contre le blé, au point ou nous attribuons tout nos maux, allant du diabète aux maladies du cerveau en passant par l’obésité et un mal être général, tout ça à cause de la consommation de cette plante.

Trop de gens blâment le blé pour toutes leurs douleurs articulaires, leur fatigue, leurs douleurs abdominale, puis suivent les conseils provenant de livres qui étonnamment recommandent des quantités illimitées d’huiles, de fromages et autres aliments d’origine animale. En d’autres termes cela leur permet de rejeter la faute de tout leur maux sur le blé tout en continuant, en toute bonne conscience, leurs mauvaises habitudes alimentaires.

Lorsque vous entendez des anecdotes sur les gens qui se sentent mieux après avoir éliminé le blé de leur alimentation, il faut se rendre compte que si ils s’alimentaient à la base comme un américain moyen, ce qu’ils ont éliminé c’est la pizza (avec tout les produits laitiers, le sel et les graisses que l’on met dessus), le pain (dont la majorité est extrêmement raffiné comme le pain blanc), les biscuits, les gâteaux et autres desserts riches en graisses/sucres et enfin les pâtes (que la majorité mangent souvent avec plein de graisses, de fromages et de sel). Lorsque vous réduisez ou éliminez ces aliments trop riches et raffiné de votre alimentation, pensez-vous que vous allez perdre du poids et vous sentir mieux ? Bien sûr que oui ! Est ce dû au fait que vous avez éliminé le blé ou bien est-ce dû au fait que vous avez arrêter d’ajouter ces autres ingrédients trop riches et trop raffinés sur vos aliments ?

Je ne veux pas dire que le blé est totalement irréprochable, pour certaines personnes les effets néfastes de la consommation de blé sont réels.

Il existe trois grandes catégories de mauvaises réactions qui peuvent se produire suite à la consommation de blé. Il y a les réactions allergiques, les réactions auto-immune et les « autres »(ni auto-immune, ni allergique). La plupart des gens pensent avoir un problème avec le blé sans pour autant être cœliaques. Ils sont donc dans la catégorie des « autres ». Ce genre de catégorie n’est jamais réellement bien définie, et malgré tout les efforts visant à définir un problème médical mal compris, elle est incomplète. Néanmoins, anlayser ces catégories peut vous aider à comprendre ce que vous voulez vraiment savoir sur le gluten,  et à définir ce qui réel et ce qui ne l’est pas.


Texte original issu de la newsletter du Docteur McDougall de mars 2013 « Gluten-free Diets Are Harmful for the General Population (Except for one percent) »

Extrait de l’avis du Docteur Thomas Campell, issu de l’article « Gluten Fears & Facts: Is Wheat Truly Terrible? » paru le 16 octobre 2015 sur le site http://nutritionstudies.org/

Traduction et adaptation par Fit Malvi.

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3 commentaires sur “Le gluten : ami ou ennemi ?

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  1. Article complet! J’ai la sensation qu’on pousse les gens à l’exclusion des aliments plutôt que leur équilibre et leur modération. Le régime sans glucide, sans gluten, sans viande, sans sel, sans lait, sans gras… Le problème c’est qu’à force on surprime des aliments essentiels à notre santé, typiquement les bons lipides.

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